La suspension des activités minières au Sud-Kivu permet à l’État congolais de récupérer une partie des richesses qui lui échappaient. En effet, l’exploitation illégale des ressources minérales a pendant longtemps privé la RDC de revenus considérables, en raison de la fraude, des exportations non déclarées et de la corruption.
En suspendant les activités minières au Sud-Kivu, le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki cherche à mettre en place des mécanismes de contrôle stricts qui garantissent que les exploitations futures soient pleinement sous la supervision des autorités.
La République Démocratique du Congo (RDC) regorge de ressources minières inestimables, mais qui ont rarement bénéficié à la population congolaise. La prédation des multinationales, les pratiques frauduleuses et l’exploitation illicite des mines ont maintenu le pays dans un état de dépendance économique, même pour les denrées alimentaires. Face à cette situation, le Gouverneur du Sud-Kivu, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, a pris une décision forte : suspendre toute exploitation minière dans la province afin de rétablir l’ordre et le contrôle de l’État et de permettre à la population d’en bénéficier.
Ces mesures visent également à instaurer des pratiques plus éthiques dans le secteur minier, en améliorant les conditions de travail des mineurs congolais souvent soumis à des traitements inhumains. Le respect des droits des travailleurs, ainsi que la protection de l’environnement, sont des priorités dans cette nouvelle politique de gestion minière.
Une décision historique pour la gestion des ressources
En suspendant l’exploitation minière dans le Sud-Kivu, le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki, qui accompagne le premier pilier de gouvernance du Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est la création d’emplois, souhaite marquer une rupture avec des décennies de mauvaise gestion et d’exploitation illégale des richesses naturelles. Ce geste s’inscrit dans une volonté de mettre fin au chaos qui règne dans le secteur minier, dominé par des multinationales et des réseaux informels. Ces acteurs externes et internes se sont souvent enrichis au détriment de l’État et des citoyens, sans pour autant contribuer de manière significative aux finances publiques.
L’objectif du Gouverneur est d’assurer que l’exploitation minière soit strictement contrôlée, légale et qu’elle profite avant tout à la RDC. En prenant cette décision, Jean-Jacques Purusi Sadiki entend offrir à la province du Sud-Kivu une nouvelle ère de gestion transparente, où les revenus générés par les mines sont utilisés pour développer sa province et améliorer la qualité de vie des populations.
Impact économique positif pour le Sud-Kivu
Cet arrêt temporaire des exploitations minières ouvre des perspectives prometteuses pour le Sud-Kivu. Cette décision devrait permettre à la province d’accroître ses finances grâce à une exploitation minière plus régulée et plus profitable à l’État. En récupérant les redevances et taxes issues de l’exploitation légale, la province pourra financer des projets de développement, améliorer les infrastructures et créer des emplois pour la population dont plus de la moitié est jeune et au chômage.
Ainsi, la suspension de l’exploitation minière, loin d’être une entrave au développement, offre à la province du Sud-Kivu une chance de redresser son économie et de garantir que les richesses minières contribuent véritablement au bien-être de la population. Le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki s’impose ainsi comme un acteur clé dans la lutte pour une meilleure gestion des ressources du pays, à la fois pour l’État congolais et pour ses concitoyens.
